eBay.fr lance un portail dédié aux ventes à l'international pour faciliter les exportations de ses vendeurs professionnels.
Une grande partie des PME françaises (95 %) présentes sur la place de marché eBay réalise des ventes à l’international. C’est ce que montre une étude réalisée en décembre dernier auprès de vendeurs professionnels français présents sur eBay.fr (via FreshMinds Research). Plus de la moitié réalise plus de 10 % de leur chiffre d’affaires à l’export, des ventes qui s’effectuent en majorité en Europe (pour 94 % des vendeurs), mais aussi en Amérique du Nord et en Australie.
"97 millions d'acheteurs potentiels dans 14 pays, les ventes à l'international sur eBay peuvent vous aider à augmenter votre chiffre d'affaires et à développer vos activités. Si vos produits et votre structure s'y prêtent, envisagez de vous lancer dans la vente à l’international. Ce portail fournit l’essentiel des informations pour vous lancer dès maintenant..." un guide destiné aux professionnels pour se préparer à vendre à l'international, identifier les marchés et comprendre les enjeux majeurs associés.
via venteinternationale.ebay.fr
Pour encourager et soutenir les PME françaises qui exportent, eBay s'est engagé dans le lancement d’initiatives s’étalant tout au long de l’année 2012 avec la création d’un hub dédié aux ventes à l’international et des outils visant à aider les vendeurs professionnels à cibler les marchés adaptés à leurs produits ou encore d’outils leur facilitant le calcul des taxes.
Voir : Vendre à l'international sur Amazon
Lire : 54éme enquête de conjoncture des PME (via Oseo) : focus sur l’innovation et l’export
PME, faites des affaires à l’export : passer directement au Web !
Il est frappant de constater l'absence des PME françaises dans les réseaux d'affaires internationaux qui leur sont tout à fait accessibles sur Internet et Usenet ! Vous voulez commercer avec le monde entier. N’essayez pas de voir cela avec un fonctionnaire des CCI. Bon nombre n’ont jamais demandé de passeport, ni voyagé dans le monde. La plupart ne sont pas « branchés » sur la Toile. Sauter les théories et mettez vous immédiatement aux « marketplaces » !
Il n’y a pas si longtemps, à l’occasion d’une conférence sur le « BtoB », (Business to business) autrement dit « transactions entre entreprises », j’ai demandé à celles des personnes de mon auditoire qui disposaient d’une « boite à courriel » de se signaler. La grande majorité de la salle a levé la main. Les visages, visiblement, marquaient la désapprobation : pour qui les prenait-on ! Je me doutais bien de ce qui allait venir. Car à la question suivante, maintenant quels sont ceux d’entre vous qui utilisent les « marketsplaces » d’Usenet ? Pas une main ne se leva. Et les mines de mes interlocuteurs changèrent bien vite lorsqu’ils apprirent que les forums d’affaires sur Usenet existaient depuis 1979. Les « marketplaces internationales » parlent de besoins venus du monde entier, de Singapour, de Chine, du Canada de Corée, d'Inde . Pourtant les PME de la France, une des plus importantes puissances exportatrices du monde, brillent par leurs absences dans le cyberespace. Il faut être conscient que la téléprospection dans les réseaux d’affaires devient la première étape pour celles des entreprises qui souhaitent s’insérer dans les échanges transnationaux. Dans certains forums peut-être pourrions nous vendre, si nous y étions, du lait condensé pour l'Afrique ou du beurre en Russie, du sucre à Singapour, des aromates ou du concentré de malt pour fabriquer du whisky ou autres alcools en Europe. Pour le sodium tripolyphosphate et le polyvinilchloride en suspension, voir la Bulgarie. Si des pays comme la Russie ou l’Indonésie développent, leur « business to business » au travers de marketplaces avec des firmes américaines, le rôle de biz.marketplace.international en France n'est connu que de quelques initiés. Alors que l'on ne cesse, y compris au Secrétariat d'Etat au Commerce Extérieur, de constater la grande solitude des PME, « qui ne savent pas qu'elles peuvent exporter » . Usenet met à la disposition du plus grand nombre des informations dont la plupart des entreprises ne savent même pas qu'elles existent. Ici, le problème n'est pas de promouvoir des technologies mais de montrer le parti que l'on peut tirer de leur usage. L'investissement pédagogique de la part des relais spécialisés comme les chambres de commerce départementales ou régionales reste insuffisant. Le Cyberespace est un continent où se planteront des drapeaux qui représenteront le rayonnement intellectuel d'une entreprise, d’une région, peut-être d'une ville. En matière d’export dans le cyberespace le seul vrai problème reste de maitriser non plus la seule langue technique mais la ou les langues des pays avec lesquels on souhaite commercer. Les outils et les applications d’assistance aux traductions restent eux aussi quasi ignorés par les dirigeants de PME. Il n’est pourtant pas très difficile de se faire assister pour une téléréunion ou une réunion téléphonique à trois, c'est-à-dire comprenant un ou une interprète. De même, il devient sans cesse plus facile d’accéder à des outils d’aide à la traduction pour les messages écrits. Des moyens pratiques, des outils plus simples qu’on ne l’imagine sont à la disposition des dirigeants des PME. Très égocentrés sur leurs langues et leurs approches régionales, la plupart des dirigeants de nos PME ne sont pas préparés à commercer via Internet. Pensez que les distances sont en partie abolies avec les différentes régions du monde n’a rien de simple. De plus, le seuil de la langue et de la culture deviennent un obstacle et la nécessaire confiance entre futurs partenaires ne va pas de soi. Pour le contourner il devient possible de bénéficier de services de téléconférences ou des partenariats spécialisés multilingues capables d’assurer le relais technico-commercial. Mais là encore, reste une question pour mes lecteurs aujourd’hui: les connaissez-vous !?
Rédigé par : campus numérique | 01 mars 2012 à 11:31